"Dans ma bande d’amis très proches d’une vingtaine de personnes, nous sommes quatre férus de foot : Victor et moi supporters nantais, Corentin supporter et habitant Bordeaux et Justin habitant le nord des Deux-Sèvres comme Victor et moi supporter de Monaco. Chaque année nous allons voir à la Beaujoire les Monégasques contre les Canaris en surveillant la date du match au Stade Louis II en espérant une journée lors d’un week-end de trois jours pour espérer faire le déplacement."
"Cette opportunité ne s’était jamais présenté jusqu’à cette année. En effet dès le mois d’août 2023, nous avons vu sur le calendrier que le match à Monaco a été programmé lors de la dernière journée du championnat de Ligue 1 qui se joue forcément en multiplex et le samedi soir, ce qui laissait le temps de s’organiser plus en amont que d’habitude où d’habitude les jours et horaires de match sont donnés en moyenne entre trois et cinq petites semaines avant. Nous avons proposé à notre pote bordelais s’il était intéressé pour nous accompagner pour ce week-end entre potes même sans que l’on voit son club de cœur jouer et il a tout de suite accepté."
Les préparatifs du déplacement
"Au mois de février après avoir comparé les différentes options de transport, voiture, train et avion ; c’est donc cette dernière option qui a été privilégié au départ de Bordeaux car il y avait une différence de prix conséquente entre les vols ligériens et girondins... La voiture aurait fait plus de frais et engendré plus de fatigue. Le train était 3 ou 4 fois plus cher alors que cela aurait été meilleur écologiquement, aberrant. Fin février, nous réservions donc les billets d’avion du vendredi soir au lundi matin et début avril l’appart hôtel. Courant avril, l’avant dernière journée a été décalée afin que les clubs parisiens et marseillais encore en lice en coupe d’Europe, aient plus de temps pour préparer leurs matchs européens. On a vu le résultat..."
"Et moins d’une semaine plus tard, la dernière journée a également été décalé au dimanche soir à 21h. Nous savions donc qu’il ne faudra pas traîner après le match pour les transports. Nous sommes donc partis vendredi après midi du nord des Deux-Sèvres à 4 direction Bordeaux pour récupérer notre cinquième pote juste avant l’aéroport puis nous avons décollé avec environ 30 minutes de retard. Le samedi nous avons visité Nice sans signe distinctif pour notre part pour éviter tout problème due à la rivalité avec le club rouge et noir de la Côte d’Azur."
Le jour J
"Après une nouvelle nuit réparatrice, nous avons pris le tram direction l’aéroport à deux stations de l’hôtel car nous suivions l’évolution du trajet des joueurs pour essayer de prendre deux ou trois photos avec eux et le coach kanak. Malheureusement une fois arrivé et discuté avec un chauffeur de bus, il nous apprend que c’est sa collègue qui les gère et que le car entre directement sur le tarmac, tant pis. Nous prenons une navette de l’aéroport de Nice au centre de Monaco, le trajet fut expédié en 50 minutes. Nous avons fait une visite de Monaco avec le palais puis avons mangé un plat italien dans le vieux Monaco. Nous nous sommes dirigés ensuite vers le stade pour prendre nos tickets et avons traîné autour tout en se rafraîchissant d’une bière. Mon ami nantais et moi faisions guère d’illusion sur l’issue du match, et même si on s’y attendait ça fait toujours mal."
"Le stade Louis-II a été inauguré quasiment en même temps que la Beaujoire mais dans un style complètement différent et en perpétuel évolution. S’il n’y avait pas cet anniversaire, l’ambiance aurait été terne avec beaucoup de Russes à côté de nous par exemple. La section ultra du club de la principauté profitait de ce match pour fêter leur 40 ans. Mon pote monégasque qui était déjà venu 3 fois avant a été très agréablement surpris de l’ambiance mise par les supporters rouges et blancs. De la bouche de tous les stadiers il n’y avait jamais eu une ambiance pareil auparavant."
Le match
"50 minutes avant le match, tombe la composition. Nous nous sommes posés la question de savoir cela faisait combien de temps que ni Pedro Chirivella ni Douglas Augusto n’avaient pas été titulaire en même temps. Et au vu de la non présence de Mostafa Mohamed pour des raisons extra sportives ainsi que la titularisation surprise de Marcus Coco dans un rôle d’ailier, cela ne présageait rien de bon. Et ce fut le cas, sans les deux milieux de terrain cités ci- dessus, Samuel Moutoussamy et Moussa Sissoko étaient perdus. Heureusement que le maintien avait été acquis la semaine passée sinon le déplacement n’aurait pas eu la même saveur."
"Les Jaunes et Verts se sont lourdement inclinés 4-0 (3-0 à la mi-temps) sur la pelouse de Monaco, Nantes termine cette saison par une très mauvaise note. Malgré cela, on garde un bon souvenir de ce long déplacement. C’était avant tout un week-end entre potes et on a bien profité des bars et restaurants ainsi que des expériences autour. La population était franchement sympa et la météo estivale aide aussi. On n’y allait pas pour le résultat sportif surtout qu’on était déjà maintenu. Quand on a vu que Metz perdait rapidement contre Paris (0-2), on s’est dit qu’on aurait aussi été plus serein si le maintien n’avait pas été acquis la semaine passée. À chaque déplacement, je retiens du positif et du négatif aussi ça va de soi."