Après deux rencontres seulement le premier objectif n’est pas complètement remis en cause. Toutefois le désarroi des hommes de Kombouaré dans la dernière demi-heure du match de jeudi interpelle. On a beau avancer des excuses à travers les 4 500 kms d’avion, la médiocre pelouse de Bakou, le bon comportement de Qarabak, battu seulement (1-2) à Fribourg ne justifient pas les absences des Canaris sur le terrain.
Ils étaient chloroformés. Une seule exception Moses Simon ! Au point que ses partenaires dirigèrent vers lui tous leurs ballons ou presque. A peine le temps de retrouver son souffle après une course et on le sollicitait de nouveau. Sans doute ses partenaires avaient-ils quelques réticences à réveiller Ganago à l’aile droite. La seconde période confirma l’apathie de celui-ci, un véritable attaquant qui ne parait guère goûter à la fonction du repli. Contrairement à Simon !
Représentant le seul danger, Simon fut muselé. Après la pause, les locaux sont revenus avec des ambitions, ils délaissèrent les ailes pour reporter leur attention sur l’axe nantais. Voilà qui tombait bien. Quatre de leurs meilleurs éléments sont particulièrement à l’aise dans ce secteur du jeu. Ils confectionnèrent à une touche de balle un superbe premier but. La punition allait continuer inexorablement pendant douze minutes.
L’arrivée des suppléants ne changea rien. On regrettera peut-être l’absence de Chirivella dès le coup d’envoi. Le parfait aiguilleur en soutien de ses attaquants et premier rempart devant ses défenseurs aurait-il limiter les dégâts. Une solution à vérifier lors du retour.
En attendant Nantes aura à se coltiner en championnat les Lensois, sympathiques, qui ne feront pas, pour autant, de cadeau à La Beaujoire, les voisins de Rennes où ils se déplaceront en car … et les plus éloignés , Monaco… par avion (Nice) et par car (en Principauté).