Pour le compte de la 11ème journée de championnat, les Nantais se déplaçaient au stade Bollaert-Delelis pour affronter une équipe de Lens qui devait bricoler sur le front de l’attaque suite à une hécatombe d’absents avant la rencontre.
Maillot extérieur
Le match débute sur les chapeaux de roues car Canaris et Lensois se procurent des situations très dangereuses. Malheureusement Lens va ouvrir le score sur un pénalty transformé par Przemislaw Frankowski (21’) à la suite d’une faute de Douglas Augusto dans la surface. La dernière fois qu’Alban Lafont a arrêté un pénalty, c’était face à Neymar lors de la victoire 3-1 face au Paris Saint-Germain à la Beaujoire, il y a plus de deux ans. Ça commence à faire long…
Le maillot extérieur étant porté pour la première fois de la saison, les Jaunes et Noirs continuent d’accélérer notamment sur le côté gauche. Ils vont également obtenir un pénalty à la suite d’un beau mouvement collectif. C’est Nicolas Cozza qui subit la faute dans la surface de réparation. Moses Simon égalise pour Nantes (36’) et vient récompenser tout de même la bonne première mi-temps des Nantais. Les deux équipes se neutralisent à la pause et c’est plutôt logique au vu de la physionomie de la rencontre avec des situations de part et d’autres.
La peur dans les jambes
Au retour des vestiaires, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Les Nantais vont se montrer réalistes à vingt minutes de la fin, lorsque Nicolas Cozza est à la réception d’un centre à ras de terre de Moses Simon pour tromper Brice Samba, le portier lensois. Nantes renverse la rencontre et ce sont désormais les mille supporters nantais ayant fait le déplacement qui exultent.
Les hommes d’Antoine Kombouaré pensaient enfin s’imposer, pour la première fois depuis la victoire à Montpellier le 31 août dernier. Mais de manière inexplicable, peut-être la peur dans les jambes, les joueurs vont s’effondrer dans les cinq dernières minutes de la partie. Ils craquent en encaissant deux buts coup sur coup. Lens s’impose contre tout attente 3-2. Nantes continue de s’enfoncer et se rapproche très dangereusement de la zone rouge.
Des joueurs pas au niveau, un jeu globalement faible, des choix discutables, c’est ce qu’on peut résumer de cette équipe nantaise qui ne trouve toujours pas la solution pour renouer avec la victoire. Au retour de la trêve internationale dans quinze jours, un match capital attend les Canaris qui défieront Le Havre actuellement avant-dernier du classement et qui déterminera sûrement la fin ou non de la deuxième aventure du pompier de service Antoine Kombouaré sur le banc nantais.