Composition du FC Nantes : Carlgren -Amian - Pallois - castelletto - Zézé -Cozza - Chirivella - Douglas Augusto - Lepenant - Abline - Moses
Il y avait hier soir dans un stade plein (35 000 spectateurs) une très belle ambiance avec les supporters des deux clubs mais aussi ces curieux (les footix...) heureux de venir voir jouer des joueurs parisiens actuellement en pleine lumière médiatique Du côté nantais pas de surprise sur le plan tactique avec une défense à 5, un milieu travailleur et l’espoir de voir les deux attaquants profiter des ballons de contre pour réussir le hold-up et empêcher le PSG de battre le record d’invincibilité de 1995. Mathis Abine est à deux doigts de marquer à la 14e minute ce qui aurait pu être le but de l’année réussissant dans la surface de réparation un sombrero suivi d’une reprise de volée. Sans surprise, les Parisiens monopolisent le ballon pour un jeu de possession qui peut devenir rapidement répétitif lorsqu’il ne s’exécute pas à haute intensité. L’équipe du PSG ronronne dans une passe à 10 et une partie qui s’apparente au jeu du chat et de la souris. C’est finalement sans grande surprise que, malgré la bonne organisation défensive des Canaris, Vitinha trouve enfin l’ouverture sur un mouvement collectif qui paraissait anodin. Suite à son but, le joueur portugais par un geste de provocation à l’égard du public n’a pas montré qu’il est un homme à la hauteur de son niveau sportif. Cette première mi-temps n’avait pas fait vibrer le public mais elle pouvait laisser de l’espoir aux supporters nantais compte tenu du jeu à l’économie des Parisiens soucieux de ne pas laisser trop d’énergie à une semaine du prochain match contre Arsenal. Les Nantais reviennent avec de meilleures intentions offensives avec notamment un bloc plus haut, ce qui va permettre aux Canaris de se montrer beaucoup plus à leur aise lors de cette seconde mi-temps. Il va y avoir un gros temps fort avec une tentative de Moses Simon à la 55e minute qui voit sa reprise de volée contrée par Marquihos. C’est ensuite au tour de Mathis Abline d’être à deux doigts de reprendre un centre et enfin, après une nouvelle incursion de notre ailier nigérian à la 60e minute, la formidable parade de Donnarumma face à une tentative de Jean-Charles Castelletto. Il faudra attendre pour Nantes la 83e minute pour vivre la délivrance avec un but de l’impeccable Douglas Augusto suite à une percussion de Mathis Abline. Une juste récompense au regard de l’envie manifestée lors de cette seconde mi-temps. Le premier constat est comptable car ce point pourrait être celui de la bascule. Il n’est pas suffisant pour le maintien mais il permet d’avoir un peu plus de sérénité avant de recevoir le TFC. Il est clair que cette saison nous sommes plus à l’aise lorsque c’est l’adversaire qui prend le jeu à son compte et c’est systématiquement le cas dans les confrontations face aux grosses équipes. Nous avons un jeu minimaliste et c’est un regret qu’exprime de nombreux supporters car il n’est pas conforme à l’histoire et notre identité de jeu. Le match d’hier montre en tous les cas que notre organisation défensive est satisfaisante et que notre jeu de transition pourrait s’améliorer si nos relances étaient plus précises car nous disposons d’attaquants de grande valeur avec Mathis Abline et Moses Simon. Il serait intéressant de comptabiliser le nombre d’erreurs de relance commises par nos joueurs sur les ballons récupérés lors d’une séquence défensive. La défense fait la maille mais nos modes opératoires semblent insuffisamment huilés pour nous permettre d’avoir des sorties de balle propres capables d’alimenter notre potentiel dans le domaine de la contre-attaque. Le prochain match ne va pas être simple à jouer car Toulouse est une équipe qui nous ressemble. Une formation très bien organisée qui ne va pas prendre l’initiative du jeu. Notre force sur cette fin de saison va être notre profondeur de banc car nous avons avec le retour de Fabien Centonze et celui de Tino Kadewere l’occasion de pouvoir utiliser de nouvelles armes. Sur cette fin de saison, la fraîcheur va faire la différence.Le jeu du chat et de la souris
Le point du ralliement