Composition du FC Nantes ! Laffont - Castelletto – Comert – Pallois – Merlin – Chirivella – Augusto – Sissoko – Mollet – Mohammed - Simon 

Il y a des journées de football que l’on aimerait ne jamais vivre et ce dimanche 17 décembre en fait partie. Comment expliquer aux nombreux enfants qui viennent au stade de la Beaujoire le sens que l’on peut donner à cette minute de silence et à la disparition de Maxime.

L’émotion était à son comble dans ce début de partie où l’équipe nantaise s’aligne au dernier moment avec Nicolas Pallois à la place de Marcus Coco dans une configuration qui se veut forcément plus défensive puisque Jean Charles Castelletto se charge de prendre le couloir.

Un début de match insipide

Le public pousse d'entrée son équipe mais celle-ci apparaît  éteinte au regard du niveau d’engagement de son adversaire. Le jeu nantais semble prévisible avec un milieu du terrain qui fait des dédoublements de passe qui ralentissent le rythme et qui ne parviennent que très rarement à trouver Mostafa Mohammed dans l’axe. Les seules actions dangereuses sont à mettre au profit de Moses Simon ui se retrouve souvent confronté à deux adversaires alors que Quentin Merlin peine sur ce même côté à proposer des alternatives. Le jeu à droite est inexistant mais cette situation n’est pas une nouveauté.  Bizot le gardien brestois passe une première mi-temps plutôt tranquille malgré une ou deux alertes alors que Lafont se retrouve à l’ouvrage face à Le Douaron à quelques minutes de la pause.

L'absence de révolte

La démarrage de la seconde mi-temps ne laisse pas espérer du côté nantais une autre dynamique. Et c’est finalement sans grande surprise que les brestois dans un match sans rythme inscrivent un premier but par Magnetti (50e minute) puis très vite un second à bout portant sur corner par Mounié. Une action qui interroge sur la passivité de la défense. Il reste suffisamment de temps à jouer pour escompter une révolte. Elle n’arrivera jamais.  Certes, il y a eu en fin de match un but de Matthis Abline d’un tir puissant refusé pour cause de hors-jeu mais cela n’est guère suffisant pour nous rassurer concernant les prochaines échéances.   

Un bilan qui pose question 

Le bilan est affligeant : pas d’envie, un style de jeu stéréotypé et un potentiel offensif qui ne repose que sur un seul homme. Il suffit d’énoncer que Moussa Sissoko a été le meilleur joueur nantais pour comprendre que ce match à domicile a de quoi nous inquiéter sur le potentiel offensif. La zone rouge se rapproche et nul doute que Pierre Sage et l’Olympique Lyonnais vont préparer le prochain match avec quelques certitudes. A Jocelyn Gourvennec de  trouver très vite les clés de la réussite.