Après leur défaite à domicile face à Lyon suivie de la trêve internationale, les joueurs nantais ont à nouveau foulé la pelouse de la Beaujoire ce dimanche. Pour cette cinquième journée de Ligue 1, ils recevaient l’une des équipes en très grande forme de ce début de saison : l’OGC Nice. Forts d’un bilan de trois victoires en trois matchs terminés (avant la fameuse rencontre arrêtée face à Marseille lors de la quatrième journée), les Azuréens partaient logiquement favoris.
Pour recevoir la seule équipe à n’avoir encaissé aucun but pour le moment en Ligue 1, Antoine Kombouaré retrouvait son attaquant numéro un, Randal Kolo-Muani. Titularisé seul en pointe devant Ludovic Blas, le jeune international espoirs était entouré sur les côtés de Moses Simon et, pour la première fois dans le onze de départ, Osman Bukari. En face, le très attendu Andy Delort commençait sur le banc.
Une fois le coup-d’envoi donné, les deux équipes ont mis longtemps à rentrer dans leur match. La première demi-heure a cruellement manqué de rythme, avec quelques tentatives de temps à autres. Le premier tir cadré de la rencontre est arrivé à la dixième minute, par Osman Bukari. En effet, c’est Nantes qui a montré les premières vélléités offensives, utilisant principalement la vitesse de ses joueurs de couloirs et les coups de pied arrêtés.
Mais soudainement, passée la 30e minute, le match a gagné en intensité. Tout d’abord, un coup-franc tiré par Amine Gouiri sur la tête de Mario Lemina a trouvé la barre transversale d’Alban Lafont. Dans la foulée, un contre nantais a permis à Moses Simon de s’exprimer dans ses œuvres, sans aller au bout. Poison pour la défense niçoise, il a été le principal acteur de la première partie du match. Les occasions nantaises sont passées presque toutes par son côté, et si ce n’était pas le cas, il était à la conclusion. C’est notamment le cas de cette frappe à la 43e minute où, bien placé dans la surface après un centre de Bukari, il a manqué le cadre. Deux minutes plus tard, juste avant de rentrer aux vestiaires, Randal Kolo-Muani a à son tour manqué ce qu’il ne fallait pas. Superbement servi par Ludovic Blas, il s’est retrouvé face à Benitez en pleine surface et a tiré sur la transversale.
A la mi-temps, les Nantais sont donc rentrés aux vestiaires avec de nombreux regrets. De retour sur la pelouse, ils ont affiché des ambitions similaires. Randal Kolo-Muani et Osman Bukari ont eu de nouvelles occasions d’ouvrir le score avant l’heure de jeu. Puis un temps fort autour de la 70e aurait pu délivrer les Canaris. Mais ces occasions manquées étaient de trop : une fois le dernier quart-d’heure du match arrivé, les Niçois ont coup sur coup assommé leurs adversaires à deux reprises. La première, par Kasper Dolberg sur un centre de Melvin Bard, et la deuxième par Amine Gouiri suite à une combinaison avec le nouvel entrant Andy Delort. Quelques changements ont été effectués par Kombouaré pour tenter de relancer son équipe (entrées de Coulibaly, Moutoussamy, Traoré, Coco et surtout Wylan Cyprien pour sa première) mais le manque de réussite nantais est resté jusqu’au bout du temps additionnel.
En faisant le bilan, il est dur de voir la prestation nantaise comme mauvaise. Les Nantais ont embêté les Aiglons durant une très grande partie de la rencontre, mais se sont confrontés à leurs propres démons : les problèmes de finition. Si Moses Simon a su faire la différence à de nombreuses reprises, cela n’a pas suffi pour tromper la vigilance de Benitez. Ainsi, les Canaris ont été punis par deux fois et sortent de cette rencontre avec une troisième défaite d’affilée, le tout sans marquer de but.