Depuis le week-end dernier et leur troisième victoire d’affilée, les Jaune et Vert ont repris leur destin en main. Un sans-faute lors des deux dernières journées et ils sont assurés de finir hors de la zone rouge. Face à eux, un adversaire trainant sa peine en cette fin d’exercice étant d’ores et déjà sûr de finir en Ligue 2 l’an prochain. Afin de partir avec les trois points, Antoine Kombouaré a fait confiance à son onze habituel organisé en 4-5-1 (ou 4-4-2 selon les phases).
L’ancien entraineur du PSG n’a pas eu à attendre longtemps avant de voir ses hommes ouvrir le score. Sur un corner côté gauche de Simon, Coulibaly reprend d’une tête croisée et permet aux siens de mener 1-0 (6’). On est là en présence deux des principaux protagonistes de la bonne forme ligérienne. L’ailier nigérian est le plus remuant dans le premier acte. Par deux fois il trouve ses coéquipiers seul dans la surface sans réussite. Sur un coup-franc tout d’abord où Pallois, surpris de recevoir le ballon, se rate (28’). Puis une minute plus tard, il délivre un centre pour Coulibaly qui, esseulé au point de pénalty, loupe son contrôle. Ce n’est que partie remise pour le numéro 27. Entrée de surface il tente de décaler l’international malien sur sa droite mais sa passe est déviée et revient dans les pieds de Kolo Muani à gauche qui ajuste Allagbé (32’).
Sans être extraordinaire, le FC Nantes rentre au vestiaire avec deux buts d’avance. En face, les Dijonnais sont inexistants. Seule une frappe de Chouiar à la 41e a légèrement inquiété Alban Lafont. Malgré cet avantage, le club demeure 18e à la pause à la suite des bons résultats de ses concurrents.
Nantes finit le job
Les Bourguignons entament la seconde période bien mieux que la première. Trois fois en quelques minutes ils ont eu l’occasion de réduire la marque mais Ngonda (49’) ainsi que Siwé (51’) ont été contrés par la défense nantaise et la frappe de Dina Ebimbe (52’) n’a pas trouvé le cadre. Depuis l’entracte les Canaris ont disparu. Il faut attendre la 69e pour retrouver trace d’une vraie occasion pour les visiteurs. Bien servi par Coco, entré en jeu cinq minutes auparavant, Kolo Muani dévisse son tir et manque de plier la rencontre. En dépit d’un ultime déboulé côté droit de Baldé, dont Lafont repousse la tentative (76’), Dijon ne parvient pas à ajuster la mire jusqu’au coup de sifflet final.
Les coéquipiers de Nicolas Pallois ont profité de cette inefficacité des locaux pour aggraver le score dans le temps additionnel. Appiah récupère une talonnade de Coco avant de lancer en profondeur Kolo Muani qui centre et trouve Blas en retrait. La reprise de l’ancien Guingampais ne laisse aucune chance au portier dijonnais (90+1’). Deux minutes plus tard les rôles s’inversent. Blas endosse la cape du passeur décisif. D’une passe aveugle il envoie la balle en profondeur pour l’ex-joueur de Boulogne-sur-Mer qui, d’un grand pont, se joue d’Allagbé (90+3’) puis conclut dans les cages vides. Au terme de cette opposition, le tableau d’affichage parait dur pour la lanterne rouge.
Avec ce large succès Nantes soigne sa différence de buts. Avant la dernière journée, le club a le meilleur goal-average des équipes encore concernées par la relégation. Pourtant, avec les victoires de Bordeaux, Lorient et Strasbourg, il reste barragiste. Contre Dijon, le FCN a rempli la première partie du contrat. Il faudra maintenant gagner contre Montpellier dimanche prochain pour assurer sa place dans l’élite.