Images collection PQR Famille Crinquette
Professionnel depuis 1966, Henri Michel n’a connu qu’un seul club, le FC Nantes. Par contre, cet Aixois de 34 ans et demi (nous sommes en 1982) international à cinquante huit reprises depuis 1967, a fréquenté plusieurs patrons de l’équipe de France : Louis Dugauguez, Georges Boulogne, Stéfan Kovacs, Michel Hidalgo, et même Just Fontaine chez les Espoirs.
Après avoir savouré les joies d’une sélection européenne, en Tchécoslovaquie, l’an passé (1981), après avoir remporté par trois fois le championnat de France, une fois la coupe de France, et disputé une demi-finale de coupe d’Europe, avec Nantes, après avoir connu toutes les joies possibles dans ce football, Mickey va tourner la page.
Si son genou ne le tracasse pas d’ici-là, il jouera son dernier match officiel, le 6 mai 1982, au stade Marcel Saupin, face à Bordeaux… Cela fera tout drôle aux Nantais qui le fêteront et rigoleront (comme dirait Georges Brassens) pour faire semblant de ne pas pleurer.
En ce mois de mars 1982, Henri devient officiellement l’adjoint de Michel Hidalgo, et tout porte à croire qu’il lui succèdera. Ces lignes tirées des « écrits du cœur » par Alain Garnier, en mars 1982, symbolisent ce que le football français pense de ce roi national du sport français.
Les dirigeants de la Fédération du Football Français ont choisi celui qui a été également plébiscité par les supporters du football français : c’est quelque chose !
Dans un numéro de « L’Equipe Magazine », les lecteurs se sont prononcés en faveur d’Henri Michel pour prendre la suite de Michel Hidalgo ; largement devant des grands noms proposés comme Robert Herbin, Gilbert Gress, Jean-Marc Guillou, Guy Roux, Aimé Jaquet, ou Jean-Michel Larqué et Jean Petit.
En 1982, Michel Hidalgo fera deux ans de plus, pour avoir comme second celui qui emportera le titre de champion olympique en 1984 ; une première dans l’histoire du foot tricolore qui dure toujours en ce mois de mars 2024, quarante après !