Composition de l'équpe FC Nantes : Lafont - Centonze, Jao Victor,Girotto, Hadjam - Castelletto - Moutousamy - Mollet - Guessand - Mohammed - Ganago
Se rendre en Corse n’est jamais facile, même si l’AC Ajaccio ne joue pas les premiers rôles en championnat. Sans surprise, le FC Nantes a disputé hier un match « compliqué » pour reprendre l’expression d’Antoine Kombouaré, à l’image d’une première mi-temps mal maîtrisée par les Canaris quasiment inexistants en attaque et parfois fébriles en défense.
Heureusement, une fois de plus, Alban Lafont a pu compter sur la chance pour préserver à la mi-temps sa cage vierge. Si le tir de Beyala à la 18e minute avait fait mouche au lieu de se fracasser sur la barre transversale (le 7e poteau en 7 matchs !), la suite de la rencontre aurait été bien différente. Fallait-il y voir un signe du destin ? Peut-être. Car la deuxième mi-temps apporta un peu plus d’allant, surtout à partir de la 64e minute quand sur une action amenée par Igantius Ganago- mostafa Mohamed, intelligemment prolongée par Samuel Moutoussamy, Evann Guessand reprenait spontanément du gauche, trompant le gardien ajaccien Benjamin Leroy. Le premier tir cadré des Nantais !
On se doutait bien que l’équipe qui marquerait le premier but prendrait un avantage majeur sur l’issue du match. Ce fut le cas au stade François-Coty. Les Nantais, enfin un peu libérés, combinaient mieux leurs actions alors que les Corses accusaient le coup.
A la 88e minute, le FCN donnait le coup de grâce. Profitant des espaces laissés par les Corses qui tentaient de se ruer sur le but nantais, Ignatius Ganago s’échappait sur la gauche, centrait sur Coco qui butait sur Leroy. Repris par Ludovic Blas, le ballon était dévié de la main par Diallo. Cartoni rouge. Pénalty. Le n°10 canari, entré en jeu à la 75e, se faisait justice lui-même, d’un tir en pleine lucarne. Résultat final : trois points, très précieux compte tenu du résultat des équipes de bas de tableau.
De ce match, on peut retenir le but de Evann Guessand et son activité, pourtant parfois brouillonne ; Fabien Centonze à deux doigts de marquer un but sur un exploit personnel (79e) ; Samulel Moutoussamy, toujours guerrier mais aussi passeur décisif ; Ignatius Ganago à l’origine des deux buts ; Florent Mollet, bon technicien, semblant impatient de trouver des automatismes en attaque ; une défense centrale Girotto-Castelleto qui a tenu le choc. Les deux recrues Hadjam et Joao Victor ont alterné le bon et le moins bon. Laissons-leur un peu de temps pour trouver le rythme de la Ligue 1…
Le marathon de février ne fait que commencer, avec quelques obstacles majeurs. Ce que Antoine Kombouaré balaie d’un revers de main, très agacé que le choc contre la Juventus soit dans toutes les têtes (« Je m’en fous de ce match »), alors que la rencontre de Coupe de France contre Angers se profile et que le maintien dans l’élite reste l’objectif essentiel.