Composition du FC Nantes : Lafont – Amian, Castelletto, Comert, Cozza - Douglas Augusto,  Sissoko  - Chirivella , Mollet - Mohammed , Abline -   

Face au péril de la descente nous n’avions pas trop eu l’occasion de nous interroger sur le bien-fondé d’un changement de coach, trop inquiets que nous étions de savoir si la mission « survie « restait une option envisageable.  Le match contre Nice était forcément un révélateur que nous attendions tous avec impatience après cette parenthèse internationale.

Première mi-temps : la force du collectif

Antoine Kombouare est connu pour être un coach capable de mobiliser son effectif sur un objectif en inculquant l’esprit de combat qu’il sait incarner, à titre personnel, depuis de nombreuses années. La question était de savoir s’il était encore possible de l’insuffler dans un laps de temps aussi court. Reconnaissons que la belle entame des nantais en début de match avait de quoi nous rassurer sur la solidarité de l’équipe et sa volonté de ne pas subir l'événement.

Notre bloc haut obligeait les aiglons à jouer en contre et leurs attaquants privés de ballon ne parvenaient pas à se mettre en valeur.  Et c’est d’une manière logique que l’équipe nantaise ouvrait le score sur un but de la tête de Mathis Abline suite à un très beau centre de Kelvin Amian. Les nantais continuaient à garder le contrôle face à des niçois qui pouvaient sporadiquement se montrer dangereux sur des actions individuelles de Moga ou de Cho.  Florent Mollet a eu en fin de mi-temps l'occasion de doubler la mise mais l'expérimenté Kanté évita au dernier moment ce cas de figure.

Côté nantais, le choix de Mathis Abline comme titulaire était un pari réussi tout comme le positionnement de Moussa Sissoko dans le jeu de transition. Et que dire aussi de la résurrection surprenante du capitaine Pédro Chirivella impérial lors de cette première mi-temps.

Seconde mi-temps : La volonté de ne rien lâcher

La seconde mi-temps démarre sur d’autres bases car les aiglons reviennent avec de bien meilleures intentions. Le bloc nantais joue plus bas et la possession du ballon change de camp avec des nantais devenus fébriles et qui prennent de nombreux cartons jaunes.  C’est notamment le cas pour Cozza, Comert, Chirivella puis Abline. L’équipe ne parvient plus à conserver le ballon et nous retrouvons alors nos vieux démons d'antan face à une équipe niçoise qui va pouvoir rêver à un retournement de situation grâce  au pénalty accordé pour une faute de Comert sur Evann Guessand qui se rappelle ainsi à ses anciens équipiers. Moffi égalise et la peur de nouveau s’installe dans le camp nantais. C’était le premier tir cadré de l’équipe azuréenne.

Toutefois, c’est encore les nantais qui se montre dangereux par Sissoko qui échoue de peu sur le portier. Le libérateur s’appelle une nouvelle fois Mathis Abline qui obtient lui aussi un pénalty suite à une action individuelle dans la surface. Mostafa Mohamed ne tremble pas et redonne le score aux nantais qui vont trouver le temps très long avec les 8 minutes supplémentaires de temps supplémentaire. L’essentiel est préservé c’est-à-dire la conquête des trois points dans un championnat où il nous restera à confirmer ce renouveau dès le prochain match contre L’Olympique Lyonnais.

Nous savons bien que dans le football le talent et la solidarité ne suffisent pas, il faut aussi cette part de chance que nous avons été en mesure de provoquer dans une rencontre qui nous redonne de l’espoir.

Quelques constats

Est-ce que le coach nous porte chance : il nous faudra attendre quelques matchs pour en savoir plus mais la confiance est de retour. Tous les joueurs sont à féliciter avec notamment le plaisir de voir jouer enfin deux latéraux qui sont des vrais spécialistes du poste. Le bleu de chauffe de la seconde mi-temps ne sera pas suffisant pour croire au maintien mais la première mi-temps dans le contenu est plus rassurante.

Merci en tous cas au patron Antoine Kombouaré qui n’a pas raté son retour au sein de son club de cœur et cela c’est pour nous une bonne nouvelle.